En1841, il entre Ă  l'AcadĂ©mie française, puis devient ministre des Affaires Ă©trangĂšres en 1849. Ayant condamnĂ© le coup d'État de dĂ©cembre 1851, il est emprisonnĂ©, puis abandonne la politique pour se consacrer Ă  ses recherches sur L'Ancien RĂ©gime et la RĂ©volution, publiĂ© en 1856. Atteint de tuberculose, il meurt Ă  Cannes en 1859. Page1 sur 6. La RĂ©volution française dĂ©signe une pĂ©riode qui durera 10 ans, du 5 mai 1789 au 9 novembre 1799. En 1856, Alexis de Tocqueville publie un essai qui se nomme L’Ancien RĂ©gime et la RĂ©volution . Cet ouvrage porte sur le caractĂšre spĂ©cifique de la RĂ©volution. Dans cet ouvrage, qui est d’ailleurs inachevĂ©, Alexis de TocquevilleCe volume comprend Etat social et politique de la France avant et depuis 1789. L'Ancien RĂ©gime et la RĂ©volution. Fragments sur la RĂ©volution deux chapitres sur le Directoire. Vos avis. Aucun avis sur L'Ancien RĂ©gime et la RĂ©volution. Soyez le premier Ă  partager votre avis ! DĂ©poser mon avis Du mĂȘme auteur Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. Mais pourquoi cette rĂ©volution, partout prĂ©parĂ©e, partout menaçante, a-t-elle Ă©clatĂ© en France plutĂŽt qu'ailleurs ? Pourquoi a-t-elle eu chez nous... Lire la suite 7,00 € Neuf Poche ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 9,90 € En stock en ligne LivrĂ© chez vous Ă  partir du 30 aoĂ»t Mais pourquoi cette rĂ©volution, partout prĂ©parĂ©e, partout menaçante, a-t-elle Ă©clatĂ© en France plutĂŽt qu'ailleurs ? Pourquoi a-t-elle eu chez nous certains caractĂšres qui ne se sont plus retrouvĂ©s nulle part ou n'ont reparu qu'Ă  moitiĂ© ? Tocqueville Ce volume comprend Etat social et politique de la France avant et depuis 1789. L'Ancien RĂ©gime et la RĂ©volution. Fragments sur la RĂ©volution deux chapitres sur le Directoire. Etat social et politique de la France avant et depuis 1789L'Ancien RĂ©gime et la RĂ©volutionFragments sur la RĂ©volution deux chapitres sur le Directoire. Date de parution 06/07/2006 Editeur Collection ISBN 2-08-070500-8 EAN 9782080705006 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 411 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 18,0 cm × 1,8 cm Alexis De tocqueville Version IntĂ©grale Enregistrement Publication 2021-03-13 Lu par Raminagrobis Livre audio de 10h04minFichier Zip de 474 Mo il contient des mp3442 - TĂ©lĂ©chargements - Dernier dĂ©compte le TĂ©lĂ©charger clic droit "enregistrer sous"Lien TorrentPeer to peerSignalerune erreur Commentaires Image libre de droit tĂ©lĂ©chargĂ©e du site internet premiers siĂšcles de la monarchie, le moyen Ăąge, la renaissance ont donnĂ© lieu Ă  d’immenses travaux et ont Ă©tĂ© l’objet de recherches trĂšs-approfondies qui nous ont fait connaĂźtre non pas seulement les faits qui se sont passĂ©s alors, mais les lois, les usages, l’esprit du gouvernement et de la nation Ă  ces diffĂ©rentes Dans cette Ɠuvre clairvoyante, le vicomte de Tocqueville prend l’histoire Ă  rebrousse-poils en montrant comment la rĂ©volution de 1789, loin d’ĂȘtre une rupture, s’inscrit dans la continuitĂ© de l’ancien rĂ©gime fĂ©odal. L’ANCIEN REGIME ET LA REVOLUTION d’Alexis de Tocqueville Mais, avant tout, un mot sur l’auteur. Écrivain de talent, mais piĂštre orateur, il s’est illustrĂ© comme politicien habile lors des travaux de l’assemblĂ©e constituante qui ont suivi la chute de Louis-Philippe et de la monarchie de Juillet en 1848. Ces travaux mettront notamment en Ă©vidence que la dĂ©claration de 1789 a Ă©tabli l’égalitĂ© des citoyens mais pas ceux des travailleurs. Les serfs ont changĂ© de maĂźtres mais sont restĂ©s esclaves, en devenant des prolĂ©taires. Tocqueville s’oppose en particulier Ă  l’initiative du dĂ©putĂ© Gauche de la DrĂŽme Mathieu qui souhaite intĂ©grer dans la constitution le droit opposable au travail. Pour Tocqueville, un tel amendement nĂ©cessiterait la maĂźtrise des moyens de production par l’Etat et donc leur nationalisation, ce qui conduirait, soit Ă  un retour Ă  l’ancien rĂ©gime horreur !, soit au communisme encore pire. Alexis est un libĂ©ral qui fait a ses classes en terres amĂ©ricaines oĂč le libĂ©ralisme triomphe sans roi. Il a ainsi put constater qu’une sociĂ©tĂ© peut tout Ă  fait tourner sans ce reprĂ©sentant de Dieu sur terre. Pourtant, il est descendant direct de Saint-Louis et issu d’une famille on ne peut plus royaliste. Le vent de la guillotine est d’ailleurs passĂ© tout prĂšs du coup de son pĂšre, sauvĂ© de justesse part la chute de Robespierre en 1794. Il plaide donc, au cĂŽtĂ© des libĂ©raux anglais, pour une dĂ©mocratie libĂ©rale. Il aurait sans-doute aujourd’hui votĂ© Bayrou. Mais revenons Ă  l’ancien rĂ©gime et la rĂ©volution. Alexis y montre la continuitĂ© Ă©vidente entre l’ancien rĂ©gime au sens Louis XIV Ă  Louis XVI du terme et la premiĂšre rĂ©publique. Bien entendu, les Jacobins n’ont pas inventĂ© la centralisation dĂ©jĂ  manifeste sous Louis XIV. DĂšs cette Ă©poque, en effet, les nobles avaient quittĂ© leur chĂąteau de province pour courtiser le roi Ă  Versailles. Ils Ă©taient tombĂ©s dans le piĂšge tendu par le Roi-Soleil Ă©chaudĂ© par les frondes successives des grands de France qui avaient failli lui coĂ»ter sa couronne. Louis XIV avait ainsi rĂ©ussi Ă  transformer la noblesse d’épĂ©e en noblesse de robe, bien moins dangereuse. L’administration des campagnes, jusque lĂ  assurĂ©e par les Nobles, fut confiĂ©e Ă  des fonctionnaires du Roi les contrĂŽleurs gĂ©nĂ©raux qui rĂ©glĂšrent la vie des provinces dans les moindres dĂ©tails. Tout fut ainsi centralisĂ©. L’Etat, ce fut lui Louis XIV ! Collecte des taxes, milice, ordre public marĂ©e chaussĂ©e et justice dĂ©pendirent de Versailles, au mĂȘme titre que l’administration des villes. Cette centralisation eut comme consĂ©quence imprĂ©visible de nourrir les premiers germes de la rĂ©volution en effet, la sociĂ©tĂ© du XVIIĂšme siĂšcle n’avait rien Ă  voir avec celle des premiers temps de la fĂ©odalitĂ©. A la mort de Louis XIV 1715, les bourgeois Ă©taient devenus aussi riches que les aristocrates parfois bien plus, au moins aussi cultivĂ©s parfois bien plus. Ils lisaient les mĂȘmes livres, s’habillaient de la mĂȘme façon, chose impensable sous Saint-Louis par exemple. Le Roi faisait parfois appel Ă  des bourgeois talentueux pour conduire les affaires du pays souvent pour contrer la puissance des nobles. Bref, deux couches sociales se rapprochĂšrent de plus en plus, sans se toucher toutefois, sauf par les chairs douloureuses. Vu du cĂŽtĂ© bourgeois, cette situation devint, sous Louis XIV et aprĂšs, proprement insupportable. Les privilĂšges exorbitants dont bĂ©nĂ©ficiaient les nobles Ă©taient, jusque lĂ , plus ou moins acceptĂ©s car en Ă©change, ces derniers assuraient la protection de la citĂ©, rendaient la justice ou administraient le pays. Mais avec la centralisation voulue par le Roi-Soleil, les voilĂ  qui ne faisaient plus rien et qui conservaient, malgrĂ© tout, leurs privilĂšges. ForcĂ©ment, l’injustice devint de plus en plus visible. Aussi rien d’étonnant Ă  ce que les premiers dĂ©tonateurs de la bombe rĂ©volutionnaire furent allumĂ©s dans les milieux bourgeois Danton, Robespierre, Marat, Montesquieu, Rousseau,
 et que 1789 ne fut que l’expression de la volontĂ© des bourgeois d’accĂ©der aux privilĂšges des aristocrates. Les bourgeois s’empressĂšrent alors d’intĂ©grer dans la dĂ©claration des droits de l’homme le droit Ă  la propriĂ©tĂ© privĂ©e, propriĂ©tĂ© qu’ils constituĂšrent Ă  bon compte en s’emparant des biens du clergĂ© mis en vente, spoliant ainsi des fortunes, accaparant les moyens de production qui leur permirent d’exploiter les vrais rĂ©volutionnaires Gracchus Babeuf et ses hĂ©ritiers massacrĂ©s lors de la terreur fomentĂ©e par Robespierre.

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